Enfance : La CGT interpelle la ministre déléguée

Les services de prévention et de protection de l’enfance du département vont mal.

Les professionnels, de tous niveaux et fonctions, peuvent faire de leur mieux pour mener leur mission sur le terrain et/ou aménager l’organisation avec des moyens en diminution, l’état des lieux est terrible :

  • Transfert de compétence à l’Institut du Psycho-trauma de l’Enfant et de l’Adolescent des Yvelines (IPEA) et suppression des postes de psy ASE,
  • Manque de soutien thérapeutique pour les jeunes et les familles,
  • Compression du réseau de PMI,
  • Centre Maternel à Versailles peau de chagrin,
  • Sous-effectif dans les services,
  • Fort turn-over, arrêts maladie,
  • Service MNA en désespérance et en sous-effectif flagrant,
  • Perte de sens du travail
  • Réorganisations et externalisations successives,
  • Perte de repères sur les évolutions,
  • Tâches administratives embolisantes,
  • Approche quantitative et non qualitative,
  • Mesures en attentes, mineurs hébergés en hôtel,
  • Réductions budgétaires…

Fort de cet état des lieux, le syndicat CGT interpelle la Ministre déléguée en charge de l’enfance, de la jeunesse et des familles récemment nommée.
Nous demandons notamment :

  • Une revalorisation salariale des métiers sociaux et médico-sociaux à prédominance féminine,
  • L’instauration d’un véritable statut pour les assistants familiaux dans le cadre de la Fonction Publique,
  • La mise en œuvre d’un plan massif de titularisation des professionnels dans le secteur public,
  • Un regard sur le fonctionnement du Conseil départemental en matière de politique enfance.
  • Des garanties budgétaires de l’Etat pour que les collectivités aient les moyens financiers de répondre à ces missions à la hauteur des enjeux

Document associé :
Courrier CGT Ministre déléguée à l’Enfance 22 02 2024

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